martes, diciembre 24, 2013

(Feliz) Navidad


Felicidad es todo aquello que nos hace recordar que…estamos lejos de casa. Qué tedioso es este día, a demás de la tormenta de anoche que no me dejó dormir, que hizo caer mi scooter y le quebró el manubrio, que dejó a 240.000 personas en este país sin electricidad y nos adornó el cielo con nubes grises y vientos a 140 kilómetros por hora, la añoradísima navidad de mi infancia se ha ido disolviendo. Son a penas las 5:03p.m. (Parecen las 6p.m. por eso del invierno), mi familia debe estar cocinando el almuerzo, juntos, a doce horas de avión de distancia. A veces es más preciso medir la distancia en horas de avión y no en kilómetros, uno se hace más consciente de la lejanía. En mi casa no hay pesebre, ni árbol con estrella luminosa, ni guirnaldas y mucho menos natilla con buñuelo; vivir en otro país hace cambiar las costumbres cotidianas, la dieta, la ropa, el idioma y hasta las fiestas. Donde vivo los árboles de navidad son pinos cortados en los bosques, expulsados de la tierra para perfumar la sala de cientos de franceses que se sienten y se sientan muy a gusto con su familia a cenar cerca de la media noche. Se come  fois gras y no pavo, se espera al Papá Noel  y no al Niño Dios, se habla y no se reza la novena, se prende la chimenea y se cubre el cuerpo con gorros, bufandas y guantes; lo único que se le parece es que se celebra con la familia y se cuentan historias de años atrás. A mí me adopta una familia, porque la mía está muy lejos, las dos familias no se  conocen y nunca han intercambiado una frase porque hablan lenguas diferentes, ambas comparten la nostalgia de tener una hija de 23 años al otro lado del océano, una decoró su casa de verde y rojo, en la otra todo sigue igual. Para no llegar con las manos vacías me ocupé en la tarde haciendo brochetas de frutas cubiertas con chocolate, quería algo que me llevara tiempo y trajera un poco de trópico a la mesa. Mientras fundía el chocolate recordaba esos años en el colegio, cuando vendía chocolates a $200 y a $500 a escondidas de los profesores, el olor del chocolate derretido me llevó a esos años en donde todavía me gustaba la navidad.

Qué aguafiestas, siempre hay alguien que viene con su gota de nostalgia a aburrir a todo el mundo. Qué le vamos a hacer, al fin y al cabo así es que la gente se hace adulta, olvidan las fechas o las celebran con menos entusiasmo, descubren que los reyes magos no caminan sobre el pesebre sino que papá lo avanza día tras días para hacerlos llegar a la cabaña. Sin embargo, aún adultos, nos queda la felicidad infinita de la noche en la que los regalos aparecen de milagro, nadie se  ha muerto de nostalgia, “y la vida siguió, como siguen las cosas que no tienen mucho sentido”, recita Joaquín Sabina en mi sala, acompañado de mis dos gatas para quienes tampoco la navidad parece importar. Con ellas, Eva y Lulú, no necesito esconder ni aparentar el regocijo de este veinticuatro, ellas me miran y me piden caricias como si fuera un día cualquiera, al fin y al cabo lo es. Sin preliminares ni maracas alrededor del pesebre, la cena llegará con los regalos antes de las doce.

Todos los días del año, sin excepción, pienso e imagino ese día en el que regresaré con los brazos muy abiertos; hoy, el día en que todas las familias se reúnen felices y se esconden los regalos para mayor sorpresa, es uno de los días más tristes del año, no hay “felicidad que nos hace recordar que la vida es bella” ni que “Diciembre es amor”. Seis horas y se acaba, sin mucho sentido. Feliz Navidad

miércoles, diciembre 18, 2013

Wale'kerü.


Photo d'atelier, 2013.


“Wale ‘kerü est l’araignée,
la seule qui a appris aux Wayuu.
En faisant des petits chemins
Elle  leur a montrée la manière
de tisser et de créer les dessins »*

De 2008 à 2010, tous les matins à 7h, sur le pont piétonnier que reliait mon appartement avec l’université où j’étudiais, une mère allaitant son bébé, accompagnée par son petit fils et sa petite fille, pieds nus, levaient les yeux et me demandaient une pièce pour se nourrir une fois dans la journée. L’œil, ce  lieu d’échange où l’intranquillité se construit et l’autre se présente comme un étranger, est un témoin muet  des désirs de cette altérité. Vivre en société n’est pas toujours facile,  je touche parfois les besoins, les différences et les envies d’autrui qui constitue avec moi la trame du monde. Dans un pays en conflit, les différentes couches de cette trame se mélangent dans un espace et un temps incorrects, me rappelant jour après jour que tout fait signe chez l’autre. Plus l’autre est proche, plus il y a de la violence.

Les Wayuu sont un peuple amérindien établi en Colombie et Venezuela, dans la péninsule de La Guajira. À cause de déplacements forcés infligés aux populations rurales par les différents groupes armées, il est très fréquent de croiser le regard d’un Wayuu dans les villes de Colombie. Ses familles  représentent un  patrimoine culturel immatériel de l’humanité grâce à leur système normatif de réparation et de compensation appliqué par les Pütchipü’üi (orateurs) ; le dialogue, la prudence et la sagesse font de  cette communauté un remarquable exemple  de l’harmonie sociale que notre pays attend depuis un demi-siècle. Ce système symbolique de réparation est représenté par l’offrande: de colliers faits de pierres précieuses ou le sacrifice de certains animaux font partie de cérémonies. Ses objets conservent leur forme ancestrale et sont réalisés avec les techniques  traditionnelles, de la même manière que la cestería (vannerie), les tejidos duros (tissus durs), les tejidos blandos (tissus mous), la céramique, la taille du bois, les outils de chasse et de pêche et les instruments musicaux.    

Comme pour la plupart des peuples indigènes et primitifs, ses objets sont chargés d’une notion mythique; toute création est sacrée parce qu’elle rappelle la création du monde. Cette idée préexiste dans la matière et le rôle du sculpteur n'est pas de créer mais de révéler, de trouver le bon compromis entre la figure et la matière: ce n’est pas par l’œil qu’il va reconnaître la force et l’importance de l’objet mais par le savoir. Le sculpteur accédant aux forces de la création, l’objet opérant un office, la matière représentant une forme, questionnent les relations au monde du sujet, du milieu dans lequel il vie/survie et  de la communauté à laquelle il appartient. Les différents choix  quant à la texture, la couleur,  le thème, la forme, la matière, la technique, la taille et la fonction sont à l’origine d’une culture matérielle qui est propre à chaque communauté.

C’est cette notion du sculpteur qui m’aide à comprendre les relations que j’entretiens avec mes pièces et mon processus de création. Mes origines, la culture artisanale de mon pays, les notions animistes que nous avons conservées, les coutumes et les savoirs que j’ai appris à travers la société dans laquelle ma conception du monde c’est configurée, me poussent à établir une relation avec l’art qui est très proche du rituel.  En tant que femme créatrice d’images et d’objets, j’interroge celui qui je regarde, l’Autre,  son environnement, ses activités, ses croyances, le milieu géographique et culturel dans lequel il vit. L’art a toujours eu une raison d’exister, même si dans certains groupes ethniques elle était considérée comme une imitation ou reproduction de la réalité et non pas comme une Œuvre dans le sens moderne du terme: l’art est porteuse d’une responsabilité sociale.

Les objets crées en tant qu’Objets-Rituels permettent aux individus d’exprimer et de communiquer ses idées comme le font aussi les Objets décoratifs, les Objets Fétiche, les Objets Utilitaires et les Objets d’art. Ils entretiennent un sentiment esthétique qui est approfondi de différentes manières selon le besoin et jouent un rôle symbolique en fonction du contexte dans lequel ils sont placés. L’Objet Fétiche établie une relation  à l’art formelle, une esthétique infondée en relation à la forme et à la réduction uniquement à la fonction de l’objet. Je trouve une liberté dans le plaisir de créer des objets qui se baladent dans ses catégories, parfois mes pièces sont plutôt des rituels de guérison pour moi ou pour les autres, quelquefois je leur laisse toucher le quotidien et être plus proches de l’utilitaire, ou aller voir les artisanats de mon pays. La matière joue un rôle primordial, je travaille les matériaux qui m’évoquent le corps de l’autre ou le mien,  j’utilise ses objets pour exprimer mes idées en suivant toujours l’idée de responsabilité et fonction de l’art dans la société. Je crée sans ne rien inventer, mais en regardant autour de moi. Quand une sculpture vie, il faut la nourrir, je rajoute donc de la terre, de la cire,  un peu de pigment, je couds au fil noir, au fil rose, j’écris parfois, je coule du latex… je rajoute des détails comme on arrose une plante, en la laissant se reposer, s’exposer à la lumière,  faire ses fleurs, se développer dans son propre temps.

____________
Esp.

"...Wale 'Kerü es la araña,
la única que enseñó a los wayuu.
Haciendo caminitos les mostró la forma
de tejer y crear los dibujos..."*

De 2008 a 2010, todas las mañanas a las 7:00, sobre el puente peatonal que unía mi apartamento con la universidad donde estudiaba, una madre amamantando su bebé, acompañada de su hijo y de su hija, pies descalzos, levantaban la mirada y me pedían una moneda para alimentarse una vez al día. El ojo, ese lugar de intercambio donde la intranquilidad se construye y El Otro se presenta como un extraño, es un testigo mudo de los deseos de esa alteridad. Vivir en sociedad no siempre es fácil, toco a veces las necesidades, las diferencias y los deseos del prójimo, quien constituye conmigo la trama del mundo. En un país en conflicto las diferentes capas de esa trama se mezclan en el espacio y el tiempo incorrectos, recordándome, día tras día, que todo es un signo en El Otro. Entre más próximo es El Otro, más violencia hay en su encuentro.
Los Wayuu son un pueblo amerindio establecido en Colombia y Venezuela, en la península de La Guajira. A causa de los desplazamientos forzados, infligidos a las poblaciones rurales por los diferentes grupos armados, es muy frecuente cruzar la mirada de un Wayuu en las ciudades de Colombia. Estas familias representan un patrimonio cultural inmaterial de la humanidad gracias a su sistema normativo de reparación y de compensación, aplicado por los Pütchipü’üi (oradores); el dialogo, la prudencia y la sabiduría hacen de esta comunidad un ejemplo remarcable de la armonía  social que nuestro país espera desde hace medio siglo. Su sistema simbólico de reparación es representado por la ofrenda: collares de piedras preciosas o el sacrificio de ciertos animales hacen parte de las ceremonias. Estos objetos conservan su forma ancestral y son elaborados con las técnicas tradicionales, de la misma manera que la cestería, los tejidos duros, los tejidos blandos, la cerámica, la talla de madera, los instrumentos de caza y pesca y los instrumentos musicales.
Como en la mayoría de pueblos indígenas y primitivos, los objetos son cargados de una noción mítica: toda creación es sagrada porque nos recuerda la creación del mundo. Esta idea preexiste en la materia y el rol del escultor no es el de crear pero el de revelar, encontrar el mejor acuerdo entre la figura y la materia: no es con el ojo que reconocerá la fuerza y la importancia del objeto sino con su sabiduría. El escultor accediendo a las fuerzas de la creación, el objeto sirviendo al oficio, la materia representando la forma, cuestionan las relaciones al mundo del sujeto, el medio en el que vive/sobrevive y la comunidad a la cual pertenece. Las diferentes elecciones en cuanto a la textura, el color, el tema, la forma, la materia, la técnica y la función son al origen de una cultura material propia de cada comunidad.
Esta noción del escultor me ayuda a comprender las relaciones que mantengo con mis piezas y con mi proceso de creación. Mis orígenes, la cultura artesanal de mi país, las nociones animistas que hemos conservado, las costumbres y los saberes que he aprendido a través la sociedad en la cual mi concepción del mundo se ha configurado, me impelen a establecer una relación con el arte que es muy cercana al ritual. Como mujer y creadora de imágenes y objetos, interrogo a quien observo, al Otro, su entorno, sus actividades, sus creencias, el medio geográfico y cultural en el que vive. El arte ha tenido siempre una razón para existir, aunque en ciertos grupos étnicos haya sido considerado como una imitación o reproducción de la realidad y no como una Obra en el sentido moderno del término: el arte porta una responsabilidad social.

Los objetos creados como Objetos-rituales permiten a los individuos expresar y comunicar sus ideas, de la misma manera que los Objetos Decorativos, los Objetos Fetiche, los Objetos Utilitarios y los Objetos del Arte. Ellos cultivan una idea de la estética que es profundizada de diferentes maneras según la necesidad del escultor y juegan un papel simbólico en función del contexto en el cual son ubicados. Encuentro una libertad en el placer de crear objetos que merodean esas categorías, a veces mis piezas son rituales de sanación para mí o para los otros, otras veces las dejo tocar el cotidiano y ser más próximas de lo útil o ir a observar las artesanías de mi país. La materia juega un rol primordial, trabajo los materiales que me evocan el cuerpo del Otro o el mío, utilizo esos objetos para expresar mis ideas siguiendo siempre la idea de responsabilidad y función del arte en la sociedad. Creo sin inventar pero mirando a mi alrededor. Cuando una escultura vive es necesario alimentarla, agrego tierra, cera, un poco de pigmento, coso con hilo negro, o con hilo rosado, escribo a veces, vierto látex … agrego detalles como cuando regamos una planta, dejándola descansar, exponerse a la luz, abrir sus flores, desarrollarse en su propio tiempo.  



Artesanías de Colombia S.A., Wale kerü, tomo I, Publicación digital en la página web de la Biblioteca Luis Ángel Arango del Banco de la República. www.banrepcultural.org/blaavirtual/modosycostumbres/wake1/pag28-33.htm

miércoles, diciembre 11, 2013

Réflexion sur le va-et-vient.

Autoportrait
Latex sur bois
2008



Corps étranger
 Corps perceptible
  Corps frissonné
   Corps bien constitué
    Corps proportionné
     Corps sensible
      Corps sain
       Corps rigoureux
        Corps recouvert
         Corps d’enfant
          Corps d’adolescente
           Corps jeune
            Corps de jeune fille
             Corps de femme
              Corps amoureux
               Corps svelte
                Corps harmonieux
                 Corps appétissant
                  Corps pantelant d’ardeur
                   Corps voluptueux
                    Corps humide
                     Corps concupiscent
                      Corps moulu de fatigue
                       Corps en détresse
                        Corps gracile
                         Corps chétif
                          Corps courbé par l’âge
                           Corps courbatu
                            Corps pauvre
                             Corps frigide
                              Corps douloureux
                               Corps meurtri
                                Corps  infirme
                                 Corps  disgracié
                                  Corps décharné
                                   Corps mal constitué
                                    Corps squelettique  
                                     Corps mort
                                      Corps glacé
                                       Corps décomposé
                                        Corps inanimé. 



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Esp.

              Reflexión sobre el vaivén

Cuerpo extraño
 Cuerpo perceptible
  Cuerpo estremecido
   Cuerpo bien constituido
    Cuerpo proporcionado
     Cuerpo sensible
      Cuerpo sano
       Cuerpo riguroso
        Cuerpo recubierto
         Cuerpo de niño
          Cuerpo de adolescente
           Cuerpo joven
            Cuerpo de niña joven
             Cuerpo de mujer
              Cuerpo enamorado
               Cuerpo esbelto
                Cuerpo armonioso
                 Cuerpo apetecible
                  Cuerpo palpitante de deseo
                   Cuerpo voluptuoso
                    Cuerpo húmedo
                     Cuerpo concupiscente
                      Cuerpo molido de fatiga
                       Cuerpo desamparado
                        Cuerpo grácil
                         Cuerpo enclenque
                          Cuerpo encorvado por la edad
                           Cuerpo cansado
                            Cuerpo pobre
                             Cuerpo frígido
                              Cuerpo doloroso
                               Cuerpo magullado
                                Cuerpo inválido
                                 Cuerpo desgraciado
                                  Cuerpo descarnado
                                   Cuerpo mal constituido
                                    Cuerpo esquelético  
                                     Cuerpo muerto
                                      Cuerpo helado
                                       Cuerpo descompuesto
                                        Cuerpo inanimado. 

lunes, diciembre 02, 2013

Reglas de Vida.

Série: Armes Mysogines
Latex, pigment naturel, terre, métal.
2013



El mundo parece inestable, gris, gelatinoso, agrio, entre opaco de otoño  y mate de ajedrez, suena a armónica con burbujas, a rosas de plastilina. Uno tiene que protegerse de tanta desilusión, hacer sus propios amuletos, intentar salvarse. Hay que tener suerte para salir con vida de semejante algarabía.  

Vivir en sociedad es abrir las puertas de la casa a diario y tocar el timbre de los vecinos. Rozar los universos ajenos, mirar por un ojo de pescado para descubrir quién vive dentro de ese cuerpo, tan volátil, tan informe, tan extrañamente parecido al mío. Entonces el valor de La Vida, mejor escribirla con mayúsculas, es tan subjetivo como irracional; La Vida vale lo que a usted le parezca, por ejemplo un millón de pesos, o un portátil, o una traición. En términos prácticos, usted puede cuidar su vida, cambiarla por lo que quiera, venderla, renunciar a ella o quedarse con la de alguien; cada niño con su boleta.

En mi caso, me considero egoísta para cambiarla y muy joven para renunciar a ella, entonces decidí cuidarla. No es que sea complicado pero hay que pensarlo bien, no olvidar ninguna línea. Ciertos mecanismos de defensa se desarrollan al interior de las sociedades en conflicto, a la manera de nuevas  reglas de comportamiento adoptadas para evitar el peligro, se aprenden de boca en boca o mejor, como dicen algunos: de boca a oreja. Si alguien me preguntara qué hacer en caso de que decidiera conservar la suya, le compartiría mi lista de cosas que ya todos conocemos, acciones simples que facilitan la supervivencia, de la misma manera que uno empaca una botella de agua para ir a navegar, un sleeping  para acampar, unos zapatos cómodos para descubrir alguna ciudad o una maleta de ruedas para subir al avión. Éstas son algunas reglas que he aprendido, no aplican ni condiciones ni restricciones, se pueden utilizar en cualquier lugar del mundo, son gratis y no discriminan sexo, religión, nacionalidad, color de piel, profesión ni edad. Aproveche:   
   
    Reglas para cuidar la vida:

1.             No acercarse a un desconocido.
2.             No negar una moneda a alguien.
3.             No intervenir en una disputa cualquiera.
4.             No exponerse a los peligros de la noche.
5.             No desplazarse por calles con poca circulación.
6.             No portar joyas, ropa, zapatos ni accesorios de  marca.
7.             No comprar autos de lujo.
8.             No retirar dinero de un cajero automático elegido al azar.
9.             No partir sin cerrar con llave su casa o su auto.
10.          No colgar una cámara fotográfica en su cuello.
11.          No guardar sus pertenencias en los bolsillos.
12.          No colgar su bolso en el espaldar de una silla.
13.          No hablar por celular en la calle.
14.          No mostrar equipos de alta tecnología en espacios públicos.
15.          No llevar maletines en la espalda al momento de tomar el transporte público.
16.          No tomar taxis en la calle.
17.          No aceptar ayuda en los bancos.
18.          No guardar dinero en efectivo en su billetera.
19.          No toparse con un peatón en la calle.
20.          No separarse de sus objetos personales.
21.          No aceptar regalos de extraños.
22.          No invitar multitudes al hogar.
23.          No  proponer comida como limosna.
24.          No entablar conversaciones con personas en estado incierto.
25.          No recibir publicidad impresa repartida en la calle.
26.          No salir sin compañía de un bar.
27.          No dejar el puesto de al lado vacío en un transporte o lugar público.
28.          No trabajar para individuos con ingresos de origen desconocido.
29.          No tener deudas.
30.          No comprar (por favor) armas.
31.          No dejar a nadie a cargo de la casa.
32.          No olvidar que vivir es lo más peligroso que hay.
33.    No voltearse si un desconocido lo llama, y además, no intentar entablar un diálogo; preferir correr, siempre.                                              By: Saturne Impressionen.
34.    Nunca sentarse sobre un muro frente al mar dando la espalda a la calle.   By: Saturne Impressionen.                      
35. No dar limosna a nadie. By: Liliana Hernández.
36. No dar donaciones en los supermercados. By: Liliana Hernández.
37. No olvidar llevar siempre consigo algo con qué poder defenderse. By: Liliana Hernández.
38. No subirse a un taxi sin mirar las placas y revisar que las puertas puedan abrirse por dentro. By: Liliana Hernández.  
39. No recibir licor o vasos con liquido de extraños cuando estamos festejando en un bar o Discoteca By: Lina Ayala
40No sentarse en la ventana de un bus, siempre en el pasillo pa` salir corriendo! By: María José Cardenas
41. No dejar la maleta sola en el aeropuerto!   By: María José Cardenas
42. No llevar los celulares a los conciertos.     By: Cecilia García
43. No conversar con nadie cuando se está en un cajero automático.  By: Cecilia García
44. No abandonar el portátil ni un segundo del día!  By: Daniela Hernández
  45. No rodearse de personas negativas.         By: Mildred E.Gutiérrez
  46. No comer más de lo que tu estomago necesita.            By: Mildred E.Gutiérrez
47. No comer antes de acostarse (regla para adultos).            By: Mildred E.Gutiérrez  

Parecerían muchas pero uno se acostumbra, a condiciones difíciles respuestas inmediatas. Qué le vamos a hacer, si cambiar el mundo es tan difícil y nadie nos ha enseñado cómo hacerlo. Una vez que uno adquiere esos hábitos la vida se vuelve más espesa, más pantanosa, más parecida a un laberinto que a una pista de aeropuerto, más ruidosa, más difícil de portar. Leí alguna vez  que para acostumbrarse a algo se necesitan veintiún días, no es tan difícil hacer más amarga la existencia.


Si usted conoce otra Regla de Vida, escríbame (de preferencia un comentario en Letras Tibias), la agregaré a la lista y le daré los créditos. ¡Juntos construiremos un mundo mejor!.

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Fr.

Le monde paraît instable, gris, gélatineux, aigre, entre opaque d’automne et mat des échecs, il sonne comme un harmonica aux bulles de savon, il ressemble à une rose de plastiline. On doit se protéger  d’une telle désillusion, fabriquer ses propres amulettes, essayer de se sauver. Il faut avoir un peu de chance pour s’en sortir vivant d’un tel vacarme.

Vivre en société c’est ouvrir les portes de la maison tous les jours et sonner chez les voisins. Frôler les univers d’autrui, regarder à travers un œil-de-bœuf pour découvrir celui qui vit dans ce corps si volatil, si informe, si étrangement semblable au mien. Alors la valeur de La Vie (il vaut mieux l’écrire en majuscules) est très subjective et irrationnel; La Vie coûte ce que selon votre avis est le plus juste, par exemple un million de pesos, ou un portable, ou une trahison. En termes de praticité, vous pouvez soigner votre vie, l'échanger par ce que vous voudrez, la vendre, renoncer à elle ou prendre celle de quelqu’un d’autre; chacun son truc.

En ce qui me concerne, je me considère trop égoïste pour l’échanger et trop jeune pour renoncer à elle, alors j’ai décidée de la protéger. Ce n’est pas que c’est compliqué mais il faut bien y réfléchir, n’oublier aucune ligne. Certains mécanismes de défense se développent à l’intérieur des sociétés en conflit, à la manière de nouvelles règles de comportement adoptées pour éviter le danger. On les apprend de bouche en bouche, ou plutôt comme on dit en français: de bouche à oreille. Si quelqu’un me demanderait quoi faire dans le cas où il/elle décidera de garder sa vie, je lui partagerai ma liste de règles qu’on connaît tous déjà, des actions simples qui facilitent la survie, de la même manière qu’on met dans son sac une bouteille d’eau avant de  partir en bateau, un duvet pour faire du camping, une paire de chaussures confortables pour aller découvrir une ville ou une valise à roulettes pour voyager en avion. Ceux sont quelques règles que j’ai apprises, il n’y a pas de conditions ni de restrictions, elles peuvent être utilisés dans n’importe quel pays du monde, elles sont gratuites et ne discriminent pas de sexe, religion, nationalité, couleur de peau, âge ni métier.   Profitez-en! :

Règles pour protéger la vie:
  1.      Ne pas approcher un inconnu.
  2.          Ne pas refuser de donner une pièce à quelqu’un.
  3.          Ne pas intervenir dans une dispute quelconque.
  4.          Ne pas s’exposer aux dangers de la nuit.
  5.          Ne pas se déplacer dans des rues isolées.
  6.          Ne pas porter des bijoux, des vêtements, des chaussures  ni d’accessoires de marque.
  7.          Ne pas acheter des voitures de luxe.
  8.          Ne pas retirer de l’argent dans un distributeur automatique choisi au hasard.
  9.          Ne pas partir sans fermer à clé sa maison ou sa  voiture.
  10. .      Ne pas mettre un appareil photo autour de son cou.
  11. . .    Ne rien garder dans ses poches.
  12.      Ne pas accrocher son sac au dossier d’une chaise.
  13.         Ne pas parler au téléphone portable dans la rue.
  14.         Ne pas montrer  des appareils d’haute technologie dans des espaces publiques.
  15.   .   Ne pas porter des sacs sur le dos au moment de prendre le transport public.
  16.     Ne pas prendre des taxis sur la rue.
  17.         Ne pas accepter de l’aide dans les banques.
  18.      Ne pas avoir de l’argent en espèces dans son portefeuille.
  19.         Ne pas se heurter avec un piéton inconnu.
  20.       Ne jamais se séparer de ses affaires personnelles.
  21.      Ne pas accepter des cadeaux d’un inconnu.
  22.   .   Ne pas inviter trop de gens à la maison.
  23.      Ne pas proposer de la nourriture en tant qu’aumône.
  24.      Ne pas établir une conversation avec une personne en état second.
  25.      Ne pas accepter de la publicité en papier distribuée sur la rue.
  26.       Ne pas sortir d’un bar sans compagnie.
  27.       Ne pas laisser vide la place d’à côté dans un transport ou lieu publique.
  28.       Ne pas travailler pour des individus dont on ne connait pas la source de revenus.
  29.       Ne pas avoir de dettes.
  30.        Ne pas acheter (svp) d’armes.
  31.      Ne pas laisser quelqu’un se chargé de la maison.
  32.      Ne pas oublier que vivre c’est ce qu’il y a de plus dangereux. 
  33. Ne jamais se retourner lorsqu'un inconnu vous interpelle, et de plus, ne jamais tenter d'établir le dialogue; préférer courir, toujours. By: Saturne Impressionen.
  34. Ne jamais s'asseoir sur un muret face à la mer en tournant le dos à la rue. By: Saturne Impressionen.
  35. Ne donner l'aumone à personne. By: Liliana Hernández.
  36. Ne pas faire des donations dans les supermarchés. By: Liliana Hernández.
  37. Ne pas oublier d'avoir sur soi quelque chose pour pouvoir se défendre. By: Liliana Hernández.
  38. Ne pas monter dans un taxi sans regarder la plaque d'immatriculation et s'assurer que les portes pouvent s'ouvrir de l'intérieur du taxi. By: Liliana Hernández.
  39. Ne pas accepter des verres d’un inconnu,que ce soit d’alcool ou de liquides bizarres, quand on fait la fête dans un barou une discothèque.  By : Lina Ayala
  40. Ne pas s’asseoir du côté de la fenêtre d’un bus, toujours du côté couloir pour partir en courant s’il y a besoin.  By : María José Cardenas
  41. Ne pas laisser sa valise toute seule à l’aéroport.   By : María José Cardenas
  42. Ne pas amener son téléphone portable aux concerts. By : Cecilia García
  43. Ne parler avec personne quand on est au distributeur automatique.   By :Cecilia García
  44. Ne pas abandonner son ordinateur portable une seule seconde de la journée. By : Daniela Hernández
  45. Ne pas s’entourer de personnes négatives.  By : Mildred E.Gutiérrez
  46. Ne pas manger plus de ce que ton estomac a besoin. By : Mildred E.Gutiérrez 
  47. Ne pas manger avant d’aller se coucher   (règle pour adultes). By : Mildred E.Gutiérrez
On dirait qu’il y a trop de règles, mais ne vous inquiétez pas, on s’y habitue vite: pour des conditions difficiles de réponses immédiates. Mais qu’est-ce qu’on peut faire d’autre, changer le monde est tellement difficile et en plus personne ne nous a appris à le faire. Une fois qu’on prend ses habitudes la vie devient plus épaisse, plus marécageuse, plus semblable à un labyrinthe qu’à une piste d’aéroport, plus bruyante, plus difficile à porter. J’ai lu une fois qu’on a besoin que de vingt-et-un jours pour prendre une nouvelle habitude; ce n’est pas très difficile de faire que l’existence devienne encore plus amère.

Si vous connaissez une autre Règle de Vie écrivez-moi (de préférence un commentaire sur Letras Tibias), je l’ajouterai à la liste et vous aurez les crédits. Ensemble, on construira un monde meilleur!.